Il descendit, en ayant soin de laisser la trappe ouverte derrière lui, comme s’il avait eu l’intention de revenir.
Il y avait vingt marches, puis, en bas, c’était le commencement du couloir que M. Lenormand et Gourel avaient parcouru en sens inverse.
Il s’y engagea et poussa un cri. Il lui avait semblé deviner la présence de quelqu’un.
Il alluma sa lanterne de poche. Le couloir était vide.
Alors, il arma son revolver et dit à haute voix :
— Tant pis pour toi… Je fais feu.
Aucune réponse. Aucun bruit.
— C’est une illusion sans doute, pensa-t-il. Cet être-là m’obsède. Allons, si je veux réussir et gagner la porte, il faut me hâter… Le trou, dans lequel j’ai mis le paquet de vêtements, n’est pas loin. Je prends le paquet et le tour est joué… Et quel tour ! un des meilleurs de Lupin…
Il rencontra une porte qui était ouverte et tout de suite s’arrêta. À droite il y avait une excavation, celle que M. Lenormand avait pratiquée pour échapper à l’eau qui montait.
Il se baissa et projeta sa lumière dans l’ouverture.
— Oh ! fit-il en tressaillant… Non, ce n’est pas possible… C’est Doudeville qui aura poussé le paquet plus loin.
Mais il eut beau chercher, scruter les ténèbres. Le paquet n’était plus là, et il ne douta pas que ce fût encore l’être mystérieux qui l’eût dérobé.