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“813”
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Un couloir… une salle vaste et basse, presque obscure… le baron était à genoux, soulevant le battant d’une trappe.

— Idiot, s’écria Sernine en se jetant sur lui, tu sais bien que nous trouverons mes hommes au bout de ce tunnel, et ils ont l’ordre de te tuer comme un chien… À moins que… à moins que tu n’aies une issue qui s’amorce sur celle-là… Eh ! voilà, pardieu ! j’ai deviné… et tu t’imagines…

La lutte était acharnée. Altenheim, véritable colosse doué d’une musculature exceptionnelle, avait ceinturé son adversaire, lui paralysant les bras et cherchant à l’étouffer.

— Évidemment… évidemment… articulait celui-ci avec peine, évidemment, c’est bien combiné… Tant que je ne pourrai pas me servir de mes mains pour te casser quelque chose, tu auras l’avantage… Mais seulement… pourras-tu ?

Il eut un frisson. La trappe, qui s’était refermée, et sur le battant de laquelle ils pesaient de tout leur poids, la trappe paraissait bouger sous eux. Il sentait les efforts que l’on faisait pour la soulever, et le baron devait le sentir aussi, car il essayait désespérément de déplacer le terrain du combat pour que la trappe pût s’ouvrir.

— C’est l’autre ! pensa Sernine avec la sorte d’épouvante irraisonnée que lui causait cet être mystérieux… C’est l’autre… S’il passe, je suis perdu.

Par des gestes insensibles, Altenheim avait réussi à se déplacer, et il tâchait d’entraîner son adversaire. Mais celui-ci s’accrochait par