— Geneviève… Geneviève…
Mme Kesselbach cependant se remettait peu à peu. Étonnée d’abord, elle parut ne pas comprendre. Puis, la mémoire lui revenant, d’un signe de tête elle remercia son sauveur.
Alors il s’inclina profondément et dit :
— Permettez-moi de me présenter : Le prince Sernine.
Elle dit à voix basse :
— Je ne sais comment vous exprimer ma reconnaissance.
— En ne l’exprimant pas, madame. C’est le hasard qu’il faut remercier, le hasard qui a dirigé ma promenade de ce côté. Mais puis-je vous offrir mon bras ?
Quelques minutes après, Mme Kesselbach sonnait à la maison de Retraite, et elle disait au prince :
— Je réclamerai de vous un dernier service, monsieur. Ne parlez pas de cette agression.
— Cependant, madame, ce serait le seul moyen de savoir…
— Pour savoir, il faudrait une enquête, et ce serait encore du bruit autour de moi, des interrogatoires, de la fatigue, et je suis à bout de forces.
Le prince n’insista pas. La saluant, il demanda :
— Me permettrez-vous de prendre de vos nouvelles ?
— Mais certainement…
Elle embrassa Geneviève et rentra.
La nuit cependant commençait à tomber. Sernine ne voulut pas que Geneviève retournât