Page:Leblanc — Contes du soleil et de la pluie, parus dans L’Auto, 1902-1907.djvu/2

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Maurice LEBLANC

Séparateur

L’auteur de Voici des Ailes, le premier roman où la bicyclette ait joué un rôle important, naquit à Rouen, comme Flaubert dont il se réclame avec ferveur.

M. Maurice Leblanc fit ses débuts littéraires en 1893 au Gil Blas, par une série de contes qui se prolongea jusqu’en 1897, et la publication d’un roman qui eut beaucoup de succès : Une Femme.

Puis d’autres romans : l’Œuvre de MortArmelle et Claudel’Enthousiasme — des contes très remarqués au Journal, au Figaro et dans diverses revues (les contes du Journal furent réunis en un volume qui fut très goûté : Les Lèvres jointes.)

Sportivement, donna, avant le premier roman cycliste dont nous avons parlé brièvement plus haut, le premier article qui a été publié sur la bicyclette en dehors des journaux spéciaux.

C’est le Gil Blas qui publia cette chronique intitulée : Elle !

Voici des Ailes vint ensuite. Le monde cycliste connaît trop cette œuvre enflammée et enthousiaste qui semble avoir été vécue, pour que nous y revenions longuement.

Passionné de tous les sports, automobile, patinage, alpinisme, tennis… mais surtout fervent de la bicyclette.

A parcouru toutes les routes de France et visité toutes les petites villes.

Un des tout premiers fondateurs de l’Artistic Cycle Club.

Assidu des courses de bicyclettes, vient très fréquemment au Vélodrome du Parc des Princes et y vient… à bicyclette.