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CHAPITRE II.
on pose

,

.
Il faut remarquer que, dans un intervalle négatif, l’intégrale par excès est plus petite que l’intégrale par défaut.
On a toujours

,

;
mais, l’intervalle d’intégration étant positif, on a

,

.
comme on le voit par un raisonnement analogue à celui de la page 31, et non pas les mêmes relations où les signes d’inégalité sont remplacés par des signes d’égalité ; les signes d’inégalité sont indispensables ; par exemple, prenons
(p. 15), et
; nous aurons, dans
,
L’intégrale a été définie comme la limite du nombre

quand le maximum
des
tend vers zéro. Posons
, nous définissons ainsi une fonction à déterminations multiples (p. 21). Les limites d’indétermination de la limite de
pour
sont les deux intégrales par excès et par défaut. Ceci fait prévoir que ces deux intégrales nous feront souvent connaître des limites inférieure et supérieure d’un nombre quand on saura que ce nombre est donné par l’intégrale
toutes les fois que
est intégrable.
Pour mieux étudier l’indétermination de la limite de
, il fau-
- ↑ On pourrait utiliser d’une manière analogue une fonction non intégrable quelconque pour avoir un exemple dans lequel les signes d’inégalité sont indispensables.