191
LA RECHERCHE DES FONCTIONS PRIMITIVES. L’EXISTENCE DES DÉRIVÉES.
à
, on a

,

;
désignant le plus petit intervalle contenant à la fois
et
. Le premier rapport du second membre tend vers la dérivée de
en
, laquelle est nulle par hypothèse. Donc nous n’aurons plus à nous occuper que de l’influence de
, c’est-à-dire des points de
, si le rapport
n’augmente pas indéfiniment. D’où la définition : Nous appellerons dérivée en
d’une fonction d’ensemble
la limite, si elle existe, du rapport
pour des ensembles
appartenant à une famille régulière. On entend par là qu’un entier positif
ayant été arbitrairement choisi, on ne considérera un ensemble
que si,
étant le plus petit intervalle contenant
et
, on a

,
et que l’on fera varier
de façon que
tende vers zéro.
Nous venons de voir qu’avec ce choix d’ensemble
les deux rapports incrémentiels
,
avaient les mêmes limites presque partout. Étudions le second. Soit
l’ensemble des points communs à
et
et soit
; on a

.
Le premier facteur du dernier membre est compris entre
et
; quant au second, il s’écrit encore
. Or, si
désigne la fonction nulle dans
et égale à un en dehors de
, on a

.