intervalles dont les parties communes avec d’autres ont une longueur totale au plus égale à ; les nombres étant tels que la série soit convergente et de somme . À tout point de attachons le plus grand intervalle d’origine , de longueur au plus égale à , intérieur à celui des qui contient et tel que
À un point de , nous attachons le plus grand intervalle d’origine , de longueur au plus égale à et contenu dans celui des qui contient .
Avec ces intervalles, on peut couvrir (0, 1), à partir de 0, par une chaîne d’intervalles qu’on peut employer pour le calcul de l’arc. Cela donne une valeur approchée de l’arc différant de moins de de , en désignant par les intervalles employés provenant des points de . Les points de qui ne font pas partie de sont des points de ou de (). Or les points de contenus dans fournissent, dans
,
une contribution qui diffère de moins de de l’intégrale de dans ; c’est-à-dire qu’ils donnent une contribution au plus égale à . D’autre part, les points des qui font partie des () fournissent, dans , une contribution au plus égale à . Donc tend vers zéro avec et comme, dans ces conditions, tend vers , la propriété est démontrée.
La fonction qui représente l’arc, étant l’intégrale indéfinie de , admet pour dérivée, sauf pour les points d’un ensemble de mesure nulle.
Ainsi lorsqu’une courbe rectifiable est définie à l’aide de fonctions de à nombres dérivés bornés, on a la relation
,
sauf pour des valeurs de formant un ensemble de mesure nulle[1].
- ↑ En reprenant les raisonnements employés, on verra facilement dans quelle