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« Autant que faire se peut, nous permettons l’adoption de quelque méthode de destruction des branches qui coûte le moins cher. Toutefois, ces méthodes à plus bas prix n’ont pas été suffisamment mises à l’essai, et nos données des frais ne sont pas assez exactes. L’empilement en lignes est praticable, quand l’abatage est complet et s’effectue en lignes, ou lorsque l’on met en réserve des carrés ou des groupes de porte-graines, principalement quand le terrain est en pentes très accentuées. Il impose un minimum de travail additionnel à l’exploitant, car ceux qui tracent les chemins du glissage en pays à pentes escarpées, cordent ordinairement les branches en bon ordre. Ce procédé a l’avantage, en certains cas, de mettre à nu le sol minéral sur toute la superficie, il détruit les broussailles sans valeur sur lesquelles les débris peuvent être empilés. Cependant, il est moins complet que l’empilement, à moins qu’on ne le surveille attentivement, car ceux qui font le travail sont portés à laisser les débris en trop grosses pièces. Le coût d’un tel travail, dans la forêt de Cœur d’Alêne, dans une exploitation de pins blancs de l’ouest, est revenu à environ 10c. par mille pieds, mesure de planche, y compris le brûlage.

« Le brûlage des débris éparpillés, à l’intérieur des lignes coupe-feux suivi en ce district, surtout dans la partie des arsins, où, vu le peu de valeur des produits, l’exploitant ne devrait être tenu qu’à un minimum de frais. On l’applique aussi sur les terres agricoles, qui seront séparées de la forêt aussitôt que les arbres auront été enlevés, et dont nous nous proposons de retirer le plus de profit possible, sans danger réel d’incendie. Les dépenses de ce mode de brûlage varient entre s et 10 cents par mille pieds, mesure de planche. Cette méthode demande que la ligne coupe-feu extérieure soit construite avec soin. On construit cette ligne coupe-feu en nettoyant une bande d’une largeur d’environ une chaînée, et, dans le centre, on brûle à nu la surface, sur une largeur d’environ deux ou trois pieds. En outre, on abat tous les chicots ou souches qui restent debout à proximité dangereuse de la ligne coupe-feu.


Destruction des Branches dans les Forêts Nationales
de l’Oregon et de Washington

Puisque Les conditions forestières en Colombie-Britannique ont beaucoup de similarité avec celles qui existent directement au sud de la frontière, dans les États-Unis, l’extrait suivant a été tiré du rapport du Forestier de District, du district No. 6. Service Forestier des É. U. Ce district renferme les états de l’Oregon et de Washington :

« Le sujet de la destruction des branches dans ce district comte naturellement deux divisions : la destruction des débris éparpillés sur le sol, dans la région où domine le sapin Douglas, et