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action nécessaire, pour que le plan soit adapté aux conditions qui peuvent exister de temps à autre. En conformité des règlements et des instructions transmises aux Compagnies par l’Inspecteur en Chef des Incendies, on devra accorder à la Compagnie une exemption temporaire ou permanente des exigences qui ne sont pas indispensables. Le but constant doit être d’obtenir une protection efficace contre les incendies à un coût minimum pour la Compagnie. En autant que possible, l’administration devra être en campagne, et toutes les questions s’y rapportant devront être traitées directement avec les officiers des chemins de fer. On devra informer aussi l’Inspecteur en Chef des Incendies des modifications faites dans les plans de protection contre l’Incendie, lorsque les rapports périodiques réguliers seront transmis à Ottawa, au moins une fois par mois.

Il faudra faire un examen attentif de tout incendie survenu le long ou près de l’emplacement de la voie, et soumettre un rapport à l’officier supérieur de campagne, décrivant les causes de l’incendie, son étendue et la classe, le montant et la valeur de la propriété qui a été détruite. On devra s’appliquer d’une manière toute particulière à tenir compte du nombre des commencements d’incendies, puisque ceci est un indice non seulement de l’efficacité de la patrouille, mais de la nécessité de sa continuation et de sa force d’action.

Pendant la saison de 1913, on devra s’occuper, d’une manière toute spéciale, de faire un rapport séparé de chaque cas authentique d’incendie, allumé par les étincelles des locomotives à charbon ; on devra obtenir des renseignements irrécusables, chaque fois que la chose sera possible. Le but de ceci, en autant que la chose est faisable, est de déterminer jusqu’à quel point les incendies sont attribuables aux étincelles échappées des locomotives ; des suppositions générales ne sauraient avoir aucune valeur pour cet objet spécifique. Chaque fois que l’on saura d’une manière indiscutable qu’une locomotive a donné naissance à un incendie, il faudra consulter les registres d’inspection au point terminus, afin de connaître l’état des mailles du filet protecteur ; et ce point devra être mentionné dans le rapport de l’Inspecteur en Chef des Incendies.

Dans les parties où le service est fait par des locomotives à pétrole, on s’efforcera de savoir si, et dans quelles circonstances, les incendies ont été causés par ces locomotives. Il faudra soumettre un rapport complet dans chaque cas à l’Inspecteur en Chef des Incendies.

On fera un rapport statistique à la Commission, à la fin de la saison des incendies, avec mention des dommages causés le long des voies ferrées, dans le territoire placé sous la juridiction de chaque officier supérieur de campagne de la Commission.

En plus de ce qui précède, chaque officier supérieur de campagne sera obligé de soumettre à l’Inspecteur en Chef des Incendies, quand il pourra trouver le temps voulu, au cours de chaque mois de la saison des incendies, un état succinct de la situation des incendies de chemin de fer dans le territoire placé sous sa juridiction, en sa qualité d’officier de la Commission. Il ne sera pas nécessaire de