Page:Leavitt - Protection des forêts au Canada, 1912.djvu/232

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

peuvent allumer des incendies, comme les étincelles des locomotives à charbon.

Les causes de la formation de ces carbones sont les suivantes :

Premièrement, le bec s’encrasse par suite de l’impureté du pétrole.

Deuxièmement, lorsque le bec n’est pas en ligne, car alors la flamme donne trop sur un côté de la paroi, ou trop haut, ou trop bas.

Troisièmement, la chute de briques qui empêche la flamme d’atteindre directement la paroi du foyer.


La compagnie s’occupe en ce moment de faire disparaître ces défectuosités, et comme les étincelles n’allumeront aucun incendie pendant les cinq mois prochains, je lui conseille d’employer ce temps à améliorer l’état des choses, mais si, après cela, il n’y a pas d’améliorations, je recommande de remettre toutes les plaques fixes et les filets sur le devant des locomotives.

Depuis le changement de ces locomotives à charbon en locomotives à pétrole, beaucoup de fissures se sont produites dans les chaudières ; l’eau s’échappe par les boulons à tête ronde, et par les feuilles latérales. Je suis d’avis que l’on devrait soumettre ces locomotives à des épreuves hydrostatiques.

Bien à vous,
A. E. Hudson,
Inspecteur C. C. F.


Copie d’une Lettre du Directeur des Mines et Rapport
par Edgar Stansfield

département des mines,
Canada
Ottawa, le 17 janvier 1913


Cher Monsieur,

Selon votre demande du 13 courant, l’échantillon de croûte carbonique a été analysé par M. Edgar Stansfield, notre chimiste en charge des analyses des matières combustibles, et il l’a soumis à certaines épreuves.

Il me semble que l’on pourrait réduire de beaucoup la formation de ces croûtes, par le mélange du pétrole vaporisé avec une quantité d’air suffisante pour en assurer la combustion complète.

Bien à vous,
Eugène Haanel,
Directeur de Mines.



James Ogilvie, Esq.,

Asst. C. O. O., C. C. F.,
Ottawa.