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Les fausses parois doivent être en bon état et convenablement ajustées.
Les becs doivent être gardés en état de propreté.
Les flammes du bec devront être dirigées sur le centre.
Les foyers doivent être toujours hermétiquement fermés.
Les tuyaux à vapeur et les doublons doivent être examinés soigneusement.
Les tubes placés dans le bec doivent être bien nettoyés.
Ne pas perdre de mouvement en allumant l’appareil de chauffage.
Le sable du sablier, servant à nettoyer les tubes, doit être fin, bien sassé sec et sans matière étrangère.


De Don’ts.

Étant donné que le pétrole est exclusivement en usage dans ce système, il importe que tous ceux qui s’en servent aient une connaissance parfaite de l’appareil installé sur les locomotives à pétrole, afin que les moindres défectuosités soient promptement réparées et que le succès de son emploi soit assuré.


De E. T. Allen, Forestier de la Western Forestry and Conservation Association. — Par ce que j’ai appris, je dirai que le risque ne demande pas de patrouille. En outre, si l’on peut dispenser les compagnies d’employer des patrouilles, lorsqu’elles auront adopté le pétrole comme combustible, ce sera un plus grand motif de sûreté que de les laisser sous l’impression que la patrouille sera nécessaire, quel que soit le genre de combustible dont elles feront usage. J’ai déjà entendu parler des théories de produits de rebut surchauffés, mais j’ai toujours cru que l’on s’en servait pour paralyser le mouvement en faveur du pétrole.


De la Esquimalt and Nanaimo Railway Co. — Le pétrole combustible dont se sert cette compagnie est livré par la Union Oil Co. de Californie, dans leur réservoir à Esquimalt, à 77c. par barrique, de 42 gallons, mesure des États-Unis.

Le prix moyen d’une tonne de charbon livré sur soumissions à cette compagnie est d’environ $3.75.


Rapport sur les Locomotives a Pétrole de la Compagnie du Chemin de fer Canadien du Pacifique

Calgary, le 23 novembre 1912

M. A. J. Nixon,

Officier en Chef du Service, C.C.F.,
Ottawa, Ont.


Cher Monsieur,

Je vous transmets un rapport sur les locomotives à pétrole de la compagnie du chemin de fer Canadien du Pacifique, mises en service sur les divisions de l’est et de l’ouest de Revelstoke. En faisant une inspection attentive des foyers de la classe de locomotives susmentionnées, j’ai trouvé qu’il se forme beaucoup de carbone sur les parois latérales et sur celles de l’éclaboussement. Lorsque j’ai voyagé la nuit sur différentes locomotives, je me suis aperçu que ce carbone se détache et qu’il est emporté dans l’air sous forme d’étincelles, qui, je crois,