Page:Leavitt - Protection des forêts au Canada, 1912.djvu/212

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Extension des Réserves Forestières dans le Nord de l’Ontario



Terres non Arables

M. J. H. White, de la faculté Forestière de l’université de Toronto, a fait, pour la Commission, une reconnaissance d’une partie du Nord de l’Ontario, au cours de l’été dernier. Il ressort de cette investigation qu’une grande portion de l’Ontario, à l’ouest de Sudbury, et au sud de la ligne du partage des eaux, est impropre à l’agriculture, mais est capable de produire du bois. Les incendies ont dévasté d’immenses étendues en ces régions, principalement au temps de la construction des voies ferrées. Toutefois, beaucoup de rejetons ont repoussé, et ils ne demandent qu’une bonne protection pour se rendre à maturité. Il reste encore, loin des lignes des chemins de fer, une certaine quantité de bois marchand ou des coupes de bois, qui n’ont pas été comprises dans les réserves forestières.



Une Réserve Forestière Possible

Quoiqu’il en soit, tout le territoire situé au sud de la zone argileuse, entre les réserves de Temagami et de Nipigon devrait être compris dans des réserves forestières permanentes. Nul doute que cette région rapportera de grands profits plus tard à la province. Mais, c’est une si vaste étendue, et les chances de revenus immédiats sont si peu assurées, que la province ne serait guère justifiable, à présent, d’entreprendre une telle corvée.


Agrandissement des Réserves Forestières du Dominion

Au cours de 1911, la Commission de la Conservation s’est occupée activement de l’établissement de la Réserve Forestière des Montagnes Rocheuses, et a contribué notablement au succès de l’acquisition de cette immense région, qui a porté la superficie des réserves forestières du Dominion de 3,000 à environ 25,000 milles carrés.



Réserves Projetées dans l’Ouest

Durant tout l’été dernier, la Division Forestière du ministère de l’Intérieur a continué l’examen des terres forestières dans l’ouest, des rapports en ont été préparés : ils recommandent d’ajouter environ 10,708 milles carrés, c’est-à-dire une addition de 43 pour cent, aux réserves forestières du Manitoba, de l’Alberta, de la Saskatchewan et de la zone des chemins de fer dans la Colombie-Britannique.

Presque toute cette étendue est impropre à la culture, mais elle pourra produire du bois. Les incendies en ont dévasté une grande portion, de sorte que le bois marchand est très rare, en ces endroits. Toutefois, en plus du bois de sciage qui abonde ça et là, on rencontre de grandes quantités de bois de pulpe, et une vaste étendue couverte de jeunes arbres qui, protégés efficacement contre l’incendie, deviendront