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(4) Un gain de propreté ;

(5) Une combustion plus parfaite, et en conséquence une plus grande efficacité du pétrole à chauffage.

Le rapport suivant par G. W. Dickie, publié par The Vancouver Province, sur la comparaison du coût de la houille et du pétrole combustible sur un des navires de la compagnie de chemin de fer Canadien du Pacifique, n’est pas dénué d’intérêt, vu le nombre de navires construits pour brûler du pétrole combustible, ou modifiés de façon à utiliser les deux. Le coût de la houille et du pétrole nécessaires à la Princess Victoria est donné ci-après : —[1]


Houille
Par jour
100 tonnes à $4,50 
$ 450,00
9 chauffeurs à $55 par mois chacun 
16,50
9 arrimeurs à $45 par mois chacun 
13,50
Nourriture de 18 hommes 
7,56
 
  
Total 
$487,56


Pétrole
344,17 barriques à 90c 
$ 314,25
6 chauffeurs 
11,10
Nourriture de 6 hommes 
2,53
 
  
Total 
$327,87


Pétrole Combustible pour les petites Machines (Donkey Engines)

Quoique l’on ne possède pas de données spécifiques à ce sujet, on sait que l’on fait un grand usage de pétrole combustible dans les foyers des petites machines à vapeur, dont on se sert dans l’exploitation forestière dans l’ouest des États-Unis et au Canada. Le premier objet que l’on s’est proposé, en pareils cas, était de réduire les dangers d’incendie pendant la saison d’été. Cependant, on trouva bientôt qu’en outre de la grande efficacité obtenue de ce côté, l’usage de pétrole combustible fait réaliser souvent de grandes économies d’argent, et produit un plus grand nombre de billes avec moins de travail. Une grande compagnie d’exploitation forestière assure qu’en faisant usage de pétrole pendant la saison de 1912, elle a augmenté d’au moins vingt pour cent le nombre de billes coupées, par l’emploi du même nombre d’hommes et de machines. Deux des facteurs qui ont contribué à ce résultat étaient une augmentation de la production de vapeur dans les chaudières, et une plus grande commodité et économie de temps, par l’abolition de la cour à bois de chauffage. L’abolition des pare-étincelles, toujours coûteux, mais nécessaires, quand on chauffe au bois, contrebalance,

  1. Canadian Railway and Marine World, avril 1913.