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CAUSERIES

atteint le sol. Cet avancement des pointes étant augmenté fait faire à l’aéroplane le tour sur lui-même.

Si, maintenant, nous produisons la manœuvre contraire, c’est-à-dire si nous portons les pointes à l’arrière, nous voyons que le relèvement de l’aéroplane pour atteindre la course horizontale ne se fait plus comme dans le premier cas ; la courbe de redressement devient de plus en plus allongée à mesure que les pointes sont plus portées à l’arrière, et cela jusqu’à arriver à la chute perpendiculaire.

Nous reproduisons donc à la main les deux directions qui sont nécessaires pour voler, pourrons-nous douter maintenant de leur justesse ?