exacte avec l’importance du poids : ainsi un goëland pénètre plus facilement l’air qu’une mouette, tous deux étant sensiblement de même construction.
Ce qui fait que le gros oiseau a plus de facilité de pénétration que le petit, c’est que sa surface est moindre. (Voir les tableaux de l’Empire de l’Air où cette proportionnalité est indiquée dans chaque dernière colonne pour tous les genres de vol.) Comme toujours nous laissons de côté les rameurs et nous ne nous adressons qu’aux voiliers. Cependant nous répéterons que la faculté de pénétration dans les grands courants d’air est en relation avec l’étroitesse de l’aile, soit dans le vol ramé, soit dans le vol plané. Ainsi, le rameur pluvier et le planeur puffin admettent des vents qui forcent au repos le rameur perdrix et le planeur vautour.
Mes observations sur le vol des oiseaux m’engagent à classer ainsi ces quelques sujets :
RAMEURS | Plénitude de Facultés − mètres |
Arrêt − mètres |
VOILIERS | Plénitude de Facultés − mètres |
Arrêt − mètres |
---|---|---|---|---|---|
Colombus Imbrim | 35 | 50 | Albatros divers | 25 | 40 |
− miner | 30 | 45 | Puffins divers | 20 | 35 |
Grdes Outardes | 20 | 35 | Percnoptère | 10 | 25 |
Pluviers divers | 15 | 25 | Milan | 10 | 25 |
Pigeons | 10 | 20 | Effraye | 5 | 15 |
Moineau | 5 | 15 |
Ces quelques chiffres sont des estimations qui n’acquièreront de l’importance que quand on aura pu vérifier combien ils approchent de la vérité. Je les ai revus et corrigés vingt fois pendant dix ans ; ils sont donc étudiés autant que j’ai pu le faire.
Si ces données sont justes, on voit donc que, chez le volateur bien construit, cette expression « Absence de traînement » peut être considérée, vue en gros, comme