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CAUSERIES


APHORISMES


Je me permettrai de redire, et cela sans crainte de me répéter, qu’il faut étudier beaucoup l’oiseau, le connaître comme ornithologie, comme anatomie, comme mœurs, et surtout comme manière de voler, puisque c’est surtout ce point qui est le sujet de mes réflexions.

Le moins qu’on puisse faire quand on a un professeur, c’est de suivre ses exemples et ses conseils ; et quel est maître plus savant que celui-ci ? Il n’est pas phraseur, il ne vous dira aucun fait avancé ; en cette matière, l’aviation, il ne dira même rien : il démontre, il exécute le vol plus ou moins bien suivant son savoir, on pourrait dire sans jeu de mot suivant sa capacité.

Son étude, poursuivie avec passion depuis quarante ans, m’a permis d’affirmer dans l’Empire de l’air, sous forme d’axiomes, une série de propositions que, depuis 1881, je me suis appliqué à revoir. Je ne trouve que peu de chose à changer et peu à y ajouter.

Les voici réunies en un seul groupe.