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PARACHUTE


Instrument qui n’est pas pratique. Il est un contresens et c’est pour cela qu’il est peu utilisé.

De temps en temps, quelques acrobates se livrent encore à cette descente périlleuse, au grand émoi des populations spectatrices qui ont cinq minutes de véritable angoisse. Comme l’homme se tient vigoureusement, et que l’atterrissage est très doux, il n’arrive pas d’accidents.

De la manière dont est construit et employé cet engin, il n’offre absolument comme intérêt que celui d’une créature humaine qui se livre à un exercice dangereux. Ce n’est pas un but digne d’un appareil d’aviation. L’effet produit par la vue d’une descente en parachute est épouvantable, on plaint le malheureux qui se livre à de pareilles oscillations.

Un jour, quelqu’un qui pensait juste, retourna cet appareil ; il eut le tort de le mal construire et de s’y confier sans l’avoir essayé préalablement. Le parachute se brisa, l’homme fut tué, et le parachute n’en est pas revenu.

Expérimentons et cherchons à détruire ce mouvement de pendule qui est un vice rédhibitoire de cet appareil.