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LE VOL SANS BATTEMENT

vera et fera parvenir les enregistreurs, on peut être à peu près certain de les retrouver.

Nous avons donc là le moyen de savoir :

Si l’atmosphère n’a réellement que la hauteur que les traités de physique classiques lui accordent, soit 50 à 60 kilomètres, chiffres que des observations d’acoustique semble fortement infirmer ;

Si la composition de l’air à ces énormes altitudes est la même que celle des couches qui avoisinent la surface du globe : point qui est aussi l’objet de nombreuses spéculations ;

Puis quelle est la température de ces hautes régions ;

Et, enfin, quels sont les états hygrométriques, ozonométriques de l’atmosphère ?

Toutes questions sur lesquelles on en est réduit aux hypothèses.

La transformation de tous ces inconnus en faits acquis demanderait une dépense bien minime. Le coût de l’ensemble des appareils serait de quelques centaines de francs, somme insignifiante comparée à l’importance des données fournies.