Poids du ballon en baudruche | 2.000 | grammes |
Poids du filet de soie | 250 | − |
Poids d’un parachute | 1.500 | − |
Poids d’un ozonomètre enregistreur | 500 | − |
Poids d’un thermomètre enregistreur | 500 | − |
Poids d’un ballon de verre à fermeture automatique | 500 | − |
5.750 | grammes | |
Force ascensionnelle | 4.250 | − |
Total | 10.000 | grammes |
Il reste donc une force ascensionnelle de 4.250 grammes qui ne diminuera qu’arrivé à une très haute altitude, puisque la dilatation est possible, le ballon n’étant rempli qu’à moitié.
Il est facile, en grandissant le volume du ballon, d’arriver à ne le gonfler que d’une fraction minime, et d’avoir cependant une force ascensionnelle considérable afin de monter rapidement ; la dilatation pourrait, dans ce cas, arriver à tolérer une hauteur à laquelle on n’a pas encore pu songer.
Au filet de soie est suspendu un parachute chargé des appareils d’observation. Ce parachute est commandé par un appareil léger, d’un système quelconque, qui le détachera du ballon au bout d’un laps de temps précisé. Au bout de ce temps, mis en liberté, il transportera sa charge doucement à terre, où elle pourra être recueillie et remise à l’expérimentateur.
Si on a eu soin de :
Choisir un jour sans vent, d’opérer loin de la mer, d’avoir fait prévenir le pays par les journaux, de s’être précautionné contre la submersion des appareils, enfin de promettre une récompense sérieuse à celui qui trou-