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APPAREILS AÉRIENS

sud c’est au contraire un courant plongeant qui se produit.

Les actes d’ascension décrits dans le Vol sans battement et dans le Vol des voiliers[1] n’ont rien à faire avec ce genre de courant. Dans les pays montagneux, on peut, à la rigueur, arguer de leur présence, mais en plaine, mais en mer, on ne peut y avoir recours qu’en supposant une trombe ou une aspiration d’en-haut : faits aussi rares l’un que l’autre et qu’on doit abandonner si on veut rester dans les limites de la saine raison. Au reste, ces ascensions des grands voiliers faites en pays de montagne sont souvent si élevées qu’on a conscience qu’à l’altitude où se trouve l’oiseau, un pareil courant est éteint depuis longtemps.

Le courant ascendant peut donc être considéré comme un accident excessivement rare.

  1. Voir p. 43 et suiv. de l’Empire de l’Air.