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L’ŒUVRE IGNORÉE DE L.-P. MOUILLARD

consulat de france
au
CAIRE
                                                   République Française
Le Caire, le 8 mars 1910.
Monsieur A. Bianchi,
Le Caire

 Monsieur,

Monsieur le Consul de France au Caire me charge de vous faire connaître que ta vente des objets ayant appartenu à feu M. Mouillard, aura lieu le vendredi 11 courant, à 10 heures du matin, à ce Consulat.

Veuillez agréer, Monsieur, l’assurance de mes sentiments dévoués.

Le Commis auxiliaire,
(Illisible).


Toutefois, la Ligue Nationale Aérienne devait être empêchée d’entrer en possession de l’intégralité des documents trouvés dans la succession, et signalés dans l’inventaire dont nous avons donné le texte aux pages 9 à 12.

M. Gaillardot-Bey, qui met une ambition d’artiste à posséder dans ses vitrines les collections les plus variées et les plus complètes, déclara, à l’annonce de la vente décidée sur les instances de M. Bianchi, qu’il désirait entrer en possession du lot tout entier. On comprend que le Président de la Section d’Égypte de la Ligue Nationale Aérienne se soit aussitôt ému d’un désir qui aurait eu pour résultat de faire retourner dans la nuit profonde d’une collection particulière, les souvenirs heureusement exhumés.