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APPAREILS AÉRIENS

1866. — BOURCART. Système Besnier perfectionné, mêmes effets produits.

1867. — LE BRIS. Essai de Brest. Faute de vent et surtout de facilité dans l’expérimentation, cet appareil s’est mal enlevé. C’était l’essai du désespoir, fait à vide, par conséquent le résultat en était certain. D’après la photographie qui est à la Société d’aviation, la surface est suffisante, mais avec ces ailes fixes d’une seule pièce, la direction verticale est insuffisante : elle ne réside que dans l’action de la queue. La direction horizontale ne paraît nulle part ; par conséquent cet appareil est comme les autres, indirigeable.

1867. — KAUFMANN. Mélange de planeur et de rameur. Il y a assurément quelque chose dans cette idée, qui n’est pas neuve entre autres ; mais, qu’il faut faire grand pour pouvoir sustenter une machine à vapeur à action presque constante, plus sa provision de charbon ! Toujours sans direction.

1867. — SMYTH. Même sujet, mû par un moteur à gaz. Où met-on la provision de gaz ?

1867. — BUTLER et EDWARDS. Flèche ordinaire, type rapide actionné par un moteur quelconque. Direction verticale presque suffisante, direction horizontale invisible. Cette idée sera reprise plus tard : elle a de l’avenir. La direction horizontale peut être fournie par un simple gouvernail de bateau.

1868. − STRIXGFELOW. — Aéroplanes superposés. Appareil à étudier. L’intérêt de ces aéroplanes n’a été qu’entrevu. La nature l’indique comme capable de diminuer l’étendue, et c’est d’un intérêt de premier ordre en construction. Comme appareil d’aviation, tel qu’il est représenté, il est, comme ses prédécesseurs, ingouvernable.

1871. — PRÉGENT. Rameur à quatre ailes. Il y a bien des inconnus dans un tel appareil. Deux ailes sont bien