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LE VOL SANS BATTEMENT

1857. — DU TEMPLE. Cet appareil se distingue des autres par un bâti extraordinairement simple. On doit cependant lui reprocher le défaut de sa qualité, qui est le manque de tenue dans deux sens. Au reste, nulle direction, autre que celle que peut donner la queue, n’est indiquée.

1859. — BRIGHT. Hélices.

1860. — SMYTHIÈS. Combinaison indéchiffrable.

1863. — DE PONTON D’AMÉCOURT. Charmant petit appareil qu’on peut voir au musée de la Société de la Navigation Aérienne. Malgré la perfection de cette petite machine à vapeur, le résultat a été négatif : l’appareil n’ a pas pu s’enlever. Mais l’aurait-il pu, où serait-il allé ? On est toujours à côté de la question.

1863 — G. DE LA LANDELLE. Même idée que la précédente, mais agrandie. Le roman de Robur' est échafaudé sur cette rêverie.

1863 — DE LOUVRIÉ. Surface mise en mouvement par un moteur quelconque. Pas d’organisme de direction.

1864. — D’ESTEKNO. Aéroplane ayant la tournure de l’épervier. C’est assurément, au point de vue du vol à la voile, l’appareil le plus parfait qui soit dans ce tableau. Cependant, d’après ce dessin, nous devons dire que rien ne décèle les organes de la direction horizontale. Comme la queue est insuffisante, puisqu’elle n’agit que par les grandes vitesses et n’a presque d’action que dans la direction verticale, il manque donc une direction. Cet appareil n’est donc pas dirigeable.

1864. — DE GROOF. Si son système était tel que la gravure nous le représente, il n’est pas étonnant qu’il se soit tué.

1864. — STRUVE ET TELESCHEFF. Rêverie.

1864. — CLAUDEL. Appareil qu’il faudrait pouvoir étudier en détail. Que sont ces ailes tournantes ?