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APPAREILS AÉRIENS

1842. — Henson. Il ne manque que la faculté de pouvoir déplacer le centre de gravité. La queue y est. Les deux hélices qui doivent procurer la vitesse sont en place. Avec cet engin, et donnant aux hélices la force désirable, on irait à peu près où le hasard mènerait.

1845. — Cossus. Hélices, pas de direction visible.

1851. — Aubaud. Appareil qu’il serait intéressant de mieux connaître. C’est l’idée fournie par la vue des grandes flèches ou traîneaux aériens. Il y a là tout un ordre d’idées nouvelles en aviation à poursuivre. Pour faire le premier pas dans cette étude, on n’a qu’à étudier la marche d’une flèche de grande taille, type lent, c’est-à-dire à grande surface à l’arrière. Dès que cet engin atteint deux mètres de surface, il captive par la lenteur de sa marche ; c’est tout à fait le mouvement des grands planeurs.

1852. — LETUR. Embryon du vol à la voile et des aéroplanes superposés. Letur aurait dû être pourvu d’un béret parachute et n’étudier que sur l’eau. Il n’aurait pas produit le vol plané, mais il l’aurait ébauché.

1852- MICHEL LOUP. Impossible de comprendre cet appareil d’après le dessin.

1854.− BRÉANT. Rêverie.

1856. — CARLINGFORT. Ombre de l’autour volant à toute vitesse ; mais c’est tout ce qu’on peut y distinguer. Hélice admise suffisante et parfaite, mais qui dirigera l’appareil ? Fortement lancé, la queue aura assez d’action pour le diriger verticalement, mais quant à la direction horizontale, on n’en voit pas la trace.

1857. — LE BRIS. Premier appareil. Essayé, d’après de la Landelle, sur la route de Douarnenez, au moyen d’une charrette lancée au grand galop. Les ailes devaient être fixées pendant cette expérience. Il eut un demi-succès.