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LE VOL SANS BATTEMENT

et quelques grammes. Puis je le priai encore de revoir mes calculs, ce qu’il fit, mais plusieurs fois comme moi, ne pouvant admettre. une pareille erreur. Enfin il me congédia avec ces mots : c’est bien curieux.

C’était effectivement bien curieux : une bêtise à la 127ᵉ puissance !

J’avais vaincu. Mais que me serait-il arrivé si mon aigle, en s’étirant, ne m’avait montré ses grandes ailes toutes déployées, qui, malgré leur ampleur, était infiniment loin de compte comme surface. Il est probable que j’aurais abandonné l’étude de ce problème, et que le vol à la voile serait encore là-haut.