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vers le nord de la Vilaine sous l'angle sud-ouest de la rue Léonard de Vinci[1]. On y voyait le logis du Pignon blanc[2].

Avant la création des quais, la Vilaine touchait par un grand arc de cercle le côté nord de la rue. Les Souvenirs de Rennes et l'Album breton de M. Ducrest de Villeneuve donnent deux roquis figurant les bords de la rivière et les maisons qui s'élevaient autrefois entre elle et l'église de Toussaints.

Rue de Toulouse (Canton N.-O.).

Elle fut ainsi appelée en 1726 du nom de Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, gouverneur de Bretagne ; on la nomma en 1792 rue des Fédérés[3].

Elle remplace depuis l'incendie de 1720 la rue des Halles, qui la coupait diagonalement sous ses n°s 5 et 10.

Le mur de la première enceinte traversait du nord-ouest au sud-est le carrefour formé par les rues de Toulouse, Lafayette, Châteaurenault et du Champ-Jacquet.

N° 1. Il porte la date de 1724 gravée en creux sur le linteau de sa porte d'entrée. Au-dessus de la porte se voit une petite niche cintrée abritant une statuette de la Vierge.

La cour du n° 3 et les n°s 5 et 7 marquent l'emplacement de l'ancienne Cohue (voir rue de Clisson).

Devant le n° 3 se trouvait au XVIIe siècle la maison de la Rose blanche[4]

  1. Plan de Rennes de 1726.
  2. Arch. dép., Min. d'André, 25 mai 1675.
  3. Les Rues de Rennes, par L. Decombe.
  4. Arch. dép., Réformation du domaine de Rennes de 1646, f° 131 v°.