Rue du Thabor (Canton N.-E.).
Cette rue doit son nom au voisinage de la promenade du Thabor (voir rue de la Palestine). Elle n'est ancienne que jusqu'à son n° 7 ; à partir de cette maison elle s'infléchissait vers le sud et rejoignait la rue actuelle de la Palestine, en longeant le mur nord du jardin de l'ancienne hospice Saint-Melaine et celui du Thabor. L'ensemble de cette voie s'appelait ruelle de la Palestine.
N° 7. Les maisons de la Petite Palestine se trouvaient ce cet endroit. La Petite Palestine appartenait en 1672 à Gillette Chesnel, veuve de Jean Couturier[1], et en 1680 à Richard Hino de la Taraudais, procureur au Présidial[2]. Cette famille la vendit en 1709 pour 1600 livres à Jacques Desclos[3]. Les Cussey et les du Liepvre la vendirent pour 3000 livres en 1751 aux André de la Verdrie[4], qui la vendirent la même année aux Deschamps de la Porte ; ceux-ci la possédaient encore en 1781[5].
La maison du Bas-Breil occupait l'angle sud-ouest de l'avenue de Grignan[6] : un plan de 1783[7] et un dernier conservé aux Archives Départementales, lui donnent le nom de Petite Palestine.
Rue Thiers (Canton S.-O.).
Cette rue, qui remplace un ancien chemin, fut d'abord appelée rue de
- ↑ Arch. dép., Min. d'André, notaire à Rennes, 11 juillet 1672.
- ↑ Arch. dép., Min. de Guiller, notaire à Rennes, 10 août 1680.
- ↑ Arch. dép., Min. de Le Barbier, 13 mars 1709.
- ↑ Arch. dép., Min. Baudouin, 19 novembre 1751.
- ↑ Arch. dép., Saint-Melaine, H, 19 et 67.
- ↑ Cadastre de 1840.
- ↑ Arch. dép., Saint-Melaine, H, 19.