au-devant d'elle ; ce bâtiment contenait au rez-de-chaussée une cuisine et à l'étage supérieur une grande salle, une chambre, une arrière-chambre, un cabinet et des lieux d'aisances[1]. On avait creusé l'année précédente une fontaine publique dans le boulevard[2].
La tour fut démantelée par ordre d'Henri IV[3] ; on détruisit en 1774 la voûte de sa porte qui menaçait ruine[4], et la tour elle-même fut démolie en 1784[5]. À cette époque, la maison de la Poste aux Lettres touchait la tour[6].
On peut observer dans al cour du n°2 (hôtel Pinezon du Sel) et surtout dans celle du n° 7 la forme du fossé qui entourait le boulevard ; cette dernière cour est très en contre-bas des terrains environnants et affecte une courbure caractéristique. La cour du n°7 est bordée de maisons du XVIIe siècle, d'un aspect assez pittoresque, dont le Musée Archéologique conserve un dessin.
- ↑ Arch. num., 141. Plan. — Comptes des Miseurs de 1591, — etde 1596, f° 43 r°.
- ↑ Arch. mun., 225.
- ↑ Histoire de Rennes, par Marteville, II, 189.
- ↑ Arch. dép., Intendance, C, 338. — Arch. mun., 548 : délibération du 4 mars 1774. — Histoire de Rennes, par Marteveille, II, 191.
- ↑ Histoire de Rennes, par Marteveille, II, 191.
- ↑ Arch. mun. 114.