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CHAPITRE VII

Action de quelques substances chimiques et diastases sur le venin.


La recliercbe de substances capables de neutraliser ou d’atténuer les elTets du venin de vij)ère a de tout temps préoccupé les médecins. L’ammoniaque d’abord conseillée à l’intérieur par Mead en 1702 (ind. bibl. 1) sous forme de confection de Ralcg^ de sel de ^ ipère^ par lîernard de Jussieu en 1747 sous forme d’eau de Luce a fourni l’occasion d’un grand nombre de travaux. Nous n’en i)arlons ici (pie iiarce qu’elle est restée un remède po])ulaire. Mais déjà Fontana après de très nombreuses expériences (1781) démontre que son action sur le venin de vipère est complètement nulle (ind. bibl. 3). Leroy de Méricourt et Delpccb condamnent son emploi en injection intraveineuse (ind. bibl. 3 et G) qu’avait préconisé Oré (ind. bibl. 4).

Kaufmann (ind. bibl. 10) a étudié l’action de divers réactifs chimiques sur le venin de vipère, Calmette sur le venin du naja (ind. bibl. 1892). Nous n’étudions ici que quelques uns de ces agents chimiques qui exercent une action réelle sur le venin.