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Enfant de 6 ans, mort (obs. XXII) ; enfant de 7 ans, mort (obs. XXV) ; enfants de 9 ans, 2 cas mortels (obs. XXVII et XXVIV) ; enfant de 10 ans, mort (obs. XXXI) ; enfants de 11 ans, 2 cas mortels (obs. XXIV et XXX); enfants de 12 ans, 2 cas dont 1 mortel (obs. XXVI) et 1 guérison (obs. XX), ce dernier traité par le sérum anti Yenimeux.

Les observations relatives à des personnes âgées sont les suivantes :

Homme de 60 ans, mordu per Vipera aspis, mort (obs. XXVII) ; femme de 61 ans (Vipera aspis), mort (obs. XXI) ; homme, 78 ans (Pelias), guérison (obs. II).

c) Les crises physiologiques ; l’époque des règles et la grossesse constituent des conditions fâcheuses, mais n’impliquent pas nécessairement un dénouement fatal ; cette dernière n’est pas une cause absolue d’avortement (obs. III).

d) L'état de résistance du sujet ; pour résister à l’envenimation comme à toute infection, il importe d’avoir des organes aen bon état, principalement ceux qui sont plus particulièrement frappés par l’intoxication où qui servent soit à l'élimination, soit à la transformation du poison.

e) L'état de l'estomac et de ses fonctions : Viaud-Grand- Marais a remarqué que les animaux qui vomissent ont plus de chances de résister ; pour lui, une partie du venin s’élimine par les voies digestives.

f) L'impressionnabilité : la peur peut déterminer une syncope mortelle ; l’affaissement moral diminue les moyens de résistance de l'organisme.

g) Les parties atteintes : Viaud-Grand-Marais prétend que les piqûres des membres sont plus graves. Kaufmann