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C. — Ralentissement des Combustions interstitielles.

Il ne se manifeste pathologiquement que par l’hypothermie qui résulte aussi pour une part des vaso-dilatations. Les sueurs froides et les frissons sont constatés souvent (obs. I, IX, X, XIII, XVII, XXI, XXIII, XXVI, XXVII). La malade de l’observation XX présente pendant cinq jours consécutifs une température = 36°2 matin et soir. Il est probable que si on recherchait la température à l’aide du thermomètre, on la constaterait plus souvent.

Chez l’homme, l’intoxication des centres nerveux bulbomédullaires, se traduit aussi par la dyspnée, indépendante de celle que peuvent créer l’œdème de la glotte ou les phénomènes congestifs du côté des poumons. Elle apparaît de bonne heure, dans les six heures qui suivent l’accident, se calmant au second jour (obs. XVI) ; on la rencontre cinq[ heures après la morsure, persistant encore le lendemain dans l’observation XXI où la mort survient au troisième jour.

D. — Lésions produites par l’échidnotoxine en dehors des centres nerveux.

Ces lésions si marquées, que l’anatomie pathologique nous montre dans les cellules du foie et du rein, se traduisent pathologiquement, chez l’homme du moins, en ce qui concerne le rein. C’est ainsi que l’anurie ou l’oligurie au cours de l’intoxication sont signalées (obs. XIII, XV, XVI), de l’analyse décèle 20 centigrammes d’albumine pour