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CHAPITRE V

L’envenimation vipérique chez l’homme. — Pathologie.


§ 1. — Envenimation en général.

Chez l'homme, comme chez l’animal d’expérience, l’envenimation se manifeste par des symptômes locaux, c’est-à-dire qui débutent au lieu même de la morsure et irradient à partir de ce point, et par des symptômes généraux d’intoxication.

Nous étudions dans ce chapitre la symptomatologie de l’envenimation vipérique et nous superposons, dans la mesure du possible, les faits cliniques aux résultats que nous ont fournis la physiologie et l'anatomie pathologique. Nous considérons d’abord la lésion locale créée par le principe isolé par Phisalix et par lui désigné sous le nom d’échidnase, puis les phénomènes généraux relevant du principe qui agit particulièrement sur le système nerveux, autrement dit de l'échidnotoxine de Phisalix. Comme dans le chapitre précédent et pour les mêmes raisons, nous étudions à part les faits de congestions et d’hémorragies