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Quand on connaît sa tâche, on la remplit ; on l’aime,
Pour peu qu’on ait du cœur ;
Et, si le devoir presse, on s’immole soi-même
Dans un élan vainqueur.
En avant ! pour le bien n’ayons qu’une seule âme,
Le rude paysan,
Le pâle citadin, l’homme fort et la femme,
Le riche et l’artisan !…


LVIII

C’est la fête du village :
On assemble amis, parents,
Et l’on met, suivant l’usage,
Les petits pots dans les grands.
Au dessert les toasts abondent ;
On entonne les rondeaux
Et les jeunes enfants bondent
Leurs pochettes de cadeaux.
Et puis les vieux se souviennent ;
Les jeunes dansent, heureux,
Et les plaisirs entretiennent
La bonne harmonie entre eux.
Parfois, plus d’un mariage,
Là, se conclut à moitié.
Le temps vole et s’y partage
Entre l’amour, l’amitié.