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XXIX

Pâle, triste, sévère, elle travaillait seule,
Expliquant d’un blason le …. parfois obscur,
La présence du …. dans un portrait d’aïeule
Et, parmi ses émaux, le …. d’or et d’azur.
Ensuite, avec ferveur, fille de noble race,
Elle plongeait son âme en de vieux parchemins :
Plus d’un …, en passant, avait marqué sa trace
Sur les lambeaux moisis caressés par ses mains.
Qu’importe ! Elle aspirait la senteur des vieux âges,
S’aveuglant de la poudre échappée au passé !
Cependant, au dehors, frissonnaient les feuillages,
Le souffle du printemps sur tout avait passé :
Le …. changeant des bois et l’iris des fontaines
Et le bleu d’un beau ciel mariaient leurs couleurs ;
Les chevaux mis au …. s’ébrouaient par centaines ;
Les oiseaux bâtissaient leurs nids parmi les fleurs ;
Le …. sifflait dans l’arbre avec des notes folles
Mieux qu’un …. de Cayenne au plumage doré ;
Et lui-même, un reptile, un …., sous les corolles,
Ne songeait point à mal et glissait ignoré.
Mais que fait la nature à la froide savante
Qui l’enferme sous …. avec des numéros !
Une églogue ! une idylle ! Est-ce qu’elle en invente ?
Les …. pour elle sont muets comme zéros !