Page:Le sphinx au foyer Bourotte 1883.djvu/119

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Jadis, elle a servi d’étoile à notre armée,
Et sous des cieux lointains, elle a conduit les Francs.
Mais leurs fils, aujourd’hui, cherchent la renommée
Dans une foi contraire et des soins différents.


XLIX

Laissez-lui ce plumet qui le coiffe à la crâne,
Penché gaillardement d’un air leste et coquet.
Qu’on l’en dépouille, alors il prend figure d’âne,
S’efface tristement et redevient muet.

Sous l’ombre des grands monts aux silhouettes fières,
Ils dorment sillonnés de cristallines eaux.
Le pâtre y garde en paix les vaches familières,
Et la brise y fredonne à travers les roseaux.

Ce n’est qu’un point modeste en la modeste Creuse ;
Pourtant, digne d’envie est son humble horizon,
Puisqu’il offre à la fois naïade généreuse,
Intéressants baigneurs et surtout… guérison.