Page:Le sphinx au foyer Bourotte 1883.djvu/110

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XXXVII

Ne le refusez pas à qui vous le demande,
Pauvresse au ton farouche, enfant pâle ou vieillard !
N’y joignez pas un blâme ou quelque réprimande,
Mais un mot consolant avec un bon regard.

Il en est au soleil dans sa splendeur suprême.
Il en est à notre âme en son plus vif éclat.
J’en vois une… à ma robe ! et c’est un pot de crème
Qui fut le criminel. À bas le chocolat !

Le dolman des hussards, la robe baptismale,
Le bonnet du grand-père, à la sombre couleur,
La nappe d’autel même, et l’étroite sandale
Lui doivent, très souvent, leur lustre et leur valeur.


XXXVIII

Si l’on me coupe en deux pour m’arracher la vie,
Que m’importe après tout ! ce n’est pas un grief :
Je reprendrai bientôt la route poursuivie,
Avec un double corps pourvu d’un nouveau chef.