Page:Le roman de la luxure, tomes 4 et 5, La Veuve amoureuse - Orgies continentales, 1925.djvu/36

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
25


pour un nouvel effort, mais elle me demanda grâce, disant qu’elle était tout à fait anéantie par nos jouissances du jour et de la nuit. Je n’en fus vraiment pas étonné, car je l’avais fait décharger cinq ou sis fois de plus que moi. Je ne regrettais pas non plus sa résolution, sachant que ma tante entrerait en lice le matin et qu’alors les deux ensemble m’épuiseraient complètement.

Nous nous réveillâmes assez tard après avoir dormi très profondément. Une chaise déplacée me prouva que ma tante était déjà entrée dans la chambre et que par conséquent elle devait déjà nous épier. Je découvris Ellen entièrement, de manière à pouvoir admirer ses jeunes charmes ; le besoin de se couvrir la réveilla ; elle me regarda amoureusement, et passant ses bras autour de mon cou pendant que je me tournais vers elle, elle approcha ma tête de la sienne et imprima sur mes lèvres un baiser passionné. Nos langues se cherchèrent, elle glissa sa main vers ma pine bandante et frémissante et l’empoigna aussitôt. Je montai sur elle et, plaçant mes genoux entre ses jambes, je m’apprêtai à l’enfiler, lorsque s’ouvrit la porte qui communiquait avec la chambre à coucher de ma tante. Cette dernière entra, poussa un cri de surprise des plus naturels, et s’écria à haute voix :

— Mon Dieu ! Qu’est-ce que je vois ! Qui aurait jamais pu se douter de cela !

Et soi-disant pour sauver Ellen, elle se rua en