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Ces détails étaient nécessaires pour expliquer ce qui suit :

Le comte avait été dans la garde royale à Turin pendant deux années, et comme c’était un beau jeune homme, il foutait comme il voulait, tant qu’il voulait et qui il voulait.

Quand il fut enfermé pendant des mois, ses passions commencèrent à le tourmenter sérieusement ; par les trous des meurtrières du château, il pouvait voir les paysannes travaillant sur le flanc de la montagne, et montrant, en se baissant, leurs jambes nues jusqu’au-dessus des genoux, ce qui le rendait fou de désirs. Il ne se branlait pas lui-même, mais pendant la nuit il descendait au jardin, s’emparait de deux ou trois larges aubergines, faisait un petit trou de chaque côté dans lesquels il enfonçait sa pine toute raide en les élargissant par la largeur de sa pine, et il faisait alors manœuvrer l’aubergine avec les deux mains jusqu’à ce qu’il déchargeât ; il tirait jusqu’à six ou sept coups dans ces cons artificiels ; il jetait alors celui dont il s’était servi dans le torrent du côté du château.

C’était sans doute un soulagement, mais sa luxure devenait tous les jours plus forte, et un beau jour il ne put plus en être maître.

Sa mère, qui s’était mariée à quinze ans, était maintenant une superbe femme de trente-six ans. Un beau jour, après avoir déposé la nourriture qu’elle apportait, elle avait relevé ses jupons afin qu’on ne s’aperçoive pas qu’elle s’était assise sur