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Cette proposition fut acceptée, et ma chère tante qui devinait ce qui devait en résulter et qui avait un violent caprice pour Ellen, désirant jouir de ses jeunes charmes et la gamahucher, fit la proposition que, puisque la chère enfant resterait toute seule à la maison, elle serait très heureuse si elle voulait accepter son invitation et occuper la chambre à coucher contiguë à la sienne, pendant l’absence de Mme Dale. Cette dernière qui ne se doutait nullement de mon intimité avec sa chère nièce, pensant du reste que la présence de ma tante serait une sauvegarde suffisante, sauta sur cette invitation et exprima sa reconnaissance et ses remerciements pour une aussi aimable proposition de la part de ma tante.

Je n’ai pas parlé d’Henry pendant tout ce temps, mais cela coule de source que pendant que j’étais occupé avec sa mère à des passe-temps amoureux, il faisait de même avec Ellen ; et je dois même ajouter qu’une fois ou deux je pus saisir l’occasion favorable pour gratifier la lascive créature de ce qu’elle appelait une réjouissance de ma splendide pine. Elle fut naturellement ravie de la proposition de ma tante, car elle prévoyait qu’elle m’aurait pour elle seule pendant plus d’une semaine ; elle m’expliqua tout cela par un singulier coup d’œil et quand, en partant, elle trouva l’occasion de prendre ma main, elle la pressa d’une manière des plus éloquentes. Ainsi tout le monde était enchanté, car Henry me dit quand nous fûmes seuls tous deux.