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tous de bonne heure. Ils me conduisirent tous deux avec empressement à ma chambre à coucher, très confortable, communiquant d’un côté avec un corridor et d’un autre côté avec le cabinet de toilette et la salle de bains de mon oncle, qui était contiguë à un boudoir semblable où se trouvaient des vêtements de femme à l’usage seul de ma tante.

On me laissa bien reposer toute la nuit, ce qui me fit beaucoup de bien ; je dormis profondément et ne me réveillai que fort tard dans la matinée. Je fus réveillé par mon oncle qui m’enlevait draps et couverture. Naturellement, je bandais comme d’habitude. Il regarda pendant un certain temps sans pouvoir parler, mon énorme pine en pleine érection. Il me dit alors qu’il était neuf heures et que le déjeuner était prêt, qu’il n’avait pas voulu me déranger plus tôt, car je dormais trop profondément, mais qu’il était maintenant l’heure de me lever.

— Je vois, ajouta-t-il, que ta quéquette, comme tu l’appelles, a encore la raideur dont tu m’as parlé hier.

Il s’en empara alors et la pressa gentiment, elle remplissait sa main. Il avait assurément du plaisir à la manier, mais il se contenta de me dire que ma tante verrait le lendemain si elle n’avait pas un remède pour me soulager, qu’elle viendrait le matin se rendre compte combien elle était dure et combien je souffrais.

Je répondis que ce serait une grande bonté de la part de ma tante, mais qu’est-ce qu’elle pense-