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une femme de tous côtés » était applicable à quelqu’un, c’était certainement à ma ravissante tante. On pouvait approcher sa pine de n’importe quelle partie de son corps et décharger de suite dans un excès de volupté, rien que par la beauté de ses formes et la blancheur de sa peau. Jamais, non jamais je n’ai rencontré sa pareille. Sa manière de foutre était aussi en rapport avec l’immensité de ses formes et capable de satisfaire l’homme le plus voluptueux et le plus libertin.

Telles furent mes premières expériences avec la personne de ma tante et le lecteur ou la lectrice deviendra, à mesure que mon histoire se poursuit, plus intime avec sa personne et ses actions. Je tombais de sommeil, je rêvai que je la possédais de toutes les manières, rivalisant avec Jupiter et Junon, Mars et Vénus, pures visions pendant cette nuit, mais qui se transformèrent ensuite en douces réalités de la plus voluptueuse et lubrique nature.

Le lendemain, pendant l’heure de la récréation, miss Frankland se promena avec nous, et me retirant avec elle dans un endroit écarté, pendant que les filles s’amusaient entre elles, je lui racontai tout ce que j’avais vu et entendu la veille ; elle arriva de suite à cette conclusion que j’étais destiné à tomber dans les bras de ma tante.

— J’en suis d’autant plus heureuse, mon cher Charles, que ce sera dans les bras d’une femme extraordinairement belle ; après tes expériences avec nous, il faut que tu aies quelqu’un et tu ne pouvais pas trouver mieux. Cela te sera évidem-