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core me faire jouir, donnons-lui satisfaction et mettons-le dans son nid habituel.

Ces dernières paroles s’adressaient à ma pine, qui, toute raide encore, attirait l’attention. Nous nous mîmes en batterie et jouâmes de la langue et du cul. Nous ne fûmes pas raisonnables, car il avait été décidé la nuit précédente, que j’attendrais de connaître les habitudes du nouveau couple avant de quitter ma chambre pour aller dans celle de mes sœurs ; aussi, j’avais donc devant moi toute une nuit pour me remettre.

À cinq heures, la voiture arriva, et mon oncle et ma tante furent les bienvenus dans la maison. Mon oncle était grand, fort, avec des manières onctueuses de clergyman et une très agréable voix. Ma tante, de quinze années plus jeune que mon oncle, était très grande pour une femme ; elle avait une jolie corpulence, de larges épaules, de gros tétons bien séparés, une taille assez petite pour sa grosseur, des hanches immenses et des fesses comme il est impossible d’en trouver de pareilles. Elle était très grosse, mais elle se tenait très droite et marchait avec une grande légèreté, montrant qu’il y avait quelque chose en elle ou plutôt qu’elle pouvait prendre pas mal de choses d’un autre. Elle avait de magnifiques cheveux blonds, des sourcils très épais, ce qui promettait une certaine abondance par ailleurs. Ses yeux étaient d’un bleu profond et pouvaient regarder jusqu’au fond de vous-même. Elle avait une charmante expression de visage, une petite bouche et des dents très blanches.