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nous avions été trop peu à notre aise pour avoir de grandes jouissances ; elle était ensuite trop grosse de son bébé pour continuer nos entrevues. Maman écrivit une lettre de félicitations à monsieur Vincent, lui souhaitant beaucoup de bonheur pour son fils et son héritier, ne se doutant pas que son propre fils en était le véritable père. Cette lettre amena la visite de monsieur Vincent pour prier ma mère d’être la marraine du petit bébé. Ma mère accepta de suite, demandant quels seraient les parrains. Il répondit qu’un de ses oncles, dont il avait des espérances, avait accepté d’être un parrain, mais il ne savait qui demander pour le second.

— Pourquoi ne pas prendre Charles qui a toujours beaucoup aimé votre femme comme son institutrice et qui a aussi un oncle dont il espère un jour recueillir un joli héritage.

— Vous avez là une excellente idée, madame Roberts, si vous voulez être assez bonne pour faire venir Charles, je lui ferai la proposition et s’il accepte, cela me tirera d’embarras.

On me fit appeler et, comme on le pense, j’acceptai immédiatement, remerciant monsieur Vincent de l’honneur qu’il me faisait et espérant que madame Vincent ne verrait pas d’inconvénient à ce que je sois un des parrains, quoique bien jeune.

— Laissez-moi faire, ma chère femme m’est si dévouée que tout ce que je désire est une loi pour elle, aussi ne vous tourmentez pas de cela.

On peut bien supposer que je ne me tourmentais nullement, étant certain que madame Vincent n’au-