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moi-même et la reçus sur mon derrière. Par ainsi, nos passions voluptueuses agissaient l’une sur l’autre, et nous passâmes une nuit épuisante dans tous les excès des raffinements de la volupté, dans lesquels les godmichés de miss Frankland, car elle en avait deux de différentes grandeurs, jouèrent un grand rôle sur nos deux personnes.

Maintenant que la glace était rompue, je persuadai aisément miss Frankland de prendre de temps en temps, tantôt l’une, tantôt l’autre de mes sœurs, pour coucher avec elle, donnant pour raison qu’occasionnellement une nuit de repos me ferait du bien pour reprendre ma vigueur, et que le matin, quand elle renverrait sa camarade de lit, je pourrais la servir avec plus de force ; elle pourrait les initier à la flagellation mutuelle et à l’usage des godmichés.

Naturellement, je n’ai pas besoin de dire que ma principale intention était d’arriver à une orgie générale ; c’est, en effet, ce qui arriva, mais pas ainsi que je me l’étais imaginé ; cela ne faisait rien du moment que le but principal était atteint. J’avais aussi la possibilité de voir à travers le trou de la serrure beaucoup de ces délicieuses scènes de lubricité, et quand j’étais arrivé au dernier degré d’excitement, je me retirais et me glissais près de ma sœur inoccupée, soulageant avec elle ma sauvage lubricité.

Cela durait depuis environ quinze jours, tantôt l’une, tantôt l’autre de mes sœurs couchant avec miss Frankland. Il paraît qu’Elise avait manifesté