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tait une véritable impulsion érotique, et si nous avions été seules, je n’aurais pas pu m’empêcher d’y répondre d’une manière qui l’aurait ravie et initiée à quelques délicieux mystères de Vénus ; et je crois que si je n’avais pas eu le bonheur de découvrir tes grands et délicieux mérites, j’aurais cherché et trouvé une opportunité de me trouver seule avec cette chère enfant, car il faut que tu saches que nous pouvons éprouver une très grande jouissance à caresser notre propre sexe, pas aussi grande cependant que lorsque c’est une telle affaire (pelotant et maniant ma pine en disant cela). Cette jouissance n’est pas sans mérite, c’est une petite variation de temps en temps qui est très excitante.

— Alors, je suppose que vous avez encore quelque arrière pensée pour les charmes d’Elise ?

— C’est vrai, et ce qu’il y a de plus fort, je crois qu’elle et Marie ont déjà leurs passions développées à ce sujet. Il m’a semblé quelquefois avoir entendu des soupirs étouffés et des mouvements pas ordinaires quand elles sont couchées, et je ne serais pas étonnée qu’elles se branlaient mutuellement. Je ne voulus pas intervenir et, après ce qui s’est passé entre toi et moi, je dois t’avouer que j’avais formé dans ma tête le plan de laisser aller les choses tellement loin que lorsque je serais intervenue, elles auraient été obligées d’être à ma merci. J’aurais alors pu les initier aux jouissances que les femmes peuvent se procurer entre elles. L’heureuse découverte de tes excellentes qualité et