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longueur. Sa curiosité s’augmentant de plus en plus par ces attouchements, elle retira entièrement drap et couverture de manière à pouvoir voir aussi bien que toucher.

Quand elle m’eut découvert, elle se leva, prit la lumière et la passa encore devant mes yeux, puis la dirigea enfin vers ma pine. Étant alors persuadé qu’elle était trop occupée pour me regarder, j’ouvris à moitié les yeux et la vis penchée très près au-dessus de l’énorme objet de son admiration. Je l’entendis s’exclamer d’une voix très basse :

— C’est merveilleux ! jamais je n’aurais pu m’imaginer une chose aussi grosse ! surtout chez un enfant aussi jeune ! Oh, il faut que je la possède ! Oui ! il faut que je la possède !

Elle l’étreignit alors plus fortement qu’auparavant : puis se levant, elle prit la bougie qu’elle plaça au pied du lit : prenant alors ma pine à deux mains, la branlant de haut en bas, puis approchant sa figure, elle embrassa la tête, qui se mit à se gonfler plus que jamais.

Je jugeai le moment venu d’entrer en jeu et de me réveiller. Elle cessa immédiatement de la tenir, se releva, mais agitée comme elle l’était, elle oublia de me recouvrir. J’ouvris les yeux en feignant une grande surprise, mais reconnaissant maman, je dis :

— Oh ! c’est vous, ma chère maman ? J’étais en train de rêver de vous d’une manière si délicieuse. Oh ! donnez-moi un baiser, n’ayant pas