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LES MYSTÈRES
DU PRESBYTÈRE




Après le lunch, un gardien de l’église vint entretenir mon oncle pendant plus d’une demi-heure ; quand il fut parti, mon oncle me proposa de faire un tour dans le jardin. Je m’aperçus de suite de ce qui allait arriver, car nous nous dirigeâmes presque immédiatement dans la direction du pavillon d’été. Quand nous fûmes arrivés, il s’assit de suite sur le canapé et me fit signe d’aller m’asseoir à côté de lui.

Il commença l’entretien en me disant :

— Je suis très heureux, mon cher Charles, que ta tante t’ai ouvert les yeux sur le véritable but de nos actions avec toi, actions que, dans ton innocence, tu t’imaginais être un simple soulagement à l’engorgement extraordinaire des veines de ton membre viril. Je crois que tu as un très grand fond de discrétion et de bon sens, et je suis sûr que tu recevras les avis que je vais te donner sur ta conduite à venir, non seulement avec la conviction que c’est pour ton bien, mais aussi pour le bien de tous ; écoute-moi donc très attentivement et fais-en ton profit :