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posais, ce qui le flatta beaucoup, et je pus voir que je m’étais élevé dans son estime, toutes influences érotiques à part.

Il me proposa une promenade instructive avant le dîner pendant laquelle il m’intéressa beaucoup par sa conversation scientifique. Notre dîner fut des plus agréables. Au salon, ma tante qui était une excellente exécutante sur le piano, nous enchanta par son talent et son habileté. Le pasteur me provoqua aux échecs ; il était naturellement bien plus fort que moi, mais il loua mes combinaisons et le style de mon jeu, disant que je deviendrais, avec le temps et la pratique, un joueur émérite.

Comme d’habitude, nous nous retirâmes à dix heures et demie ; le pasteur m’accompagna jusqu’à ma chambre et me promit de venir avec ma tante le lendemain matin voir si je souffrais encore de ma raideur. Je le remerciai chaudement, mais avec une grande simplicité, comme si j’ignorais réellement la véritable nature du remède ; il me laissa me coucher. Cette nuit de profond sommeil fit que je ne me ressentis nullement de mes excès de la journée, et je sentis au matin ma vigueur érotique augmenter avec force.

J’avais dormi si profondément et si longtemps, que lorsque je me réveillai, je sentis la main de ma tante qui caressait ma pine déjà toute raide. Ils avaient doucement enlevé toutes les couvertures, et j’étais entièrement exposé à leur vue et à leurs attouchements.