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qu’elle l’aperçut. Le pasteur s’approcha et la mania aussi avec un plaisir évident.

— Ma chère, pourras-tu la mettre dans ton bain chaud naturel ! Elle est tellement grosse !

— Oh ! je n’ai pas le moindre doute à ce sujet, et je suis sûre de pouvoir le soulager de la peine qu’il éprouve ; pauvre garçon ! Comme elle palpite ! Est-ce que cela te fait bien mal, Charles ?

— Oh ! oui. Votre main semble la faire devenir encore plus dure qu’avant, mais en même temps me fait éprouver une sensation si étrange, qu’il me semble que je vais m’évanouir. Soulagez-moi, chère tante, le pasteur dit que vous le pouvez si vous le voulez.

— Je veux bien certainement, mon cher enfant, mais c’est par un moyen connu seulement de ton oncle et de moi, et qui doit être tenu très secret, et il faut me jurer de ne jamais dire à personne comment je t’aurai guéri. C’est à cause de ma profonde affection pour toi que je me décide à faire tout mon possible pour te soulager. Me promets-tu d’être discret ?

— Ma chère tante, vous pouvez être assurée que je vous serai trop reconnaissant de me soulager pour jamais révéler à personne votre bonté pour moi. Mais, je vous prie, soulagez-moi de suite ; je suis brûlant de souffrance.

— Eh bien, alors, fais-moi une petite place à côté de toi, et je vais me coucher ; le pasteur va nous couvrir et j’aurai bientôt réduit ta raideur.

Elle entra dans le lit, se coucha sur le dos, nous