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ment le cabinet de travail du pasteur. Ce cabinet était séparé de la salle d’étude par un passage et avait deux entrées, une pour la maison d’habitation et l’autre pour le côté occupé par les pensionnaires. En réalité, c’était le sanctum sanctorum du pasteur sur lequel je reviendrai plusieurs fois dans le cours de ce récit. Revenons donc à l’habitation.

Sur le côté ouest se trouvait une petite bibliothèque, ouvrant sur le salon, et derrière une salle à manger confortable, communiquant avec l’office et la cuisine, qui donnaient sur la cour de la maison, au-dessus se trouvaient les chambres des domestiques, etc. C’était une maison bien aménagée pour un pasteur voulant joindre à ses autres occupations l’enseignement supérieur à quelques pensionnaires. J’ai oublié de dire que la première chambre à coucher dans l’aile ouest avait une porte de communication avec le cabinet de toilette de ma tante, qui servait souvent, comme je le remarquai plus tard, à ses plaisirs amoureux, car elle en faisait la chambre à coucher de quelque amant favori. Les prairies étaient ravissantes et toutes couvertes de fleurs. Il y avait une allée couverte qui conduisait de la maison à un charmant pavillon d’été dont la vue était magnifique et où on se trouvait bien à l’abri des regards indiscrets. Il était meublé spécialement en vue des combats amoureux, les sièges étaient bas, larges, avec des coussins moelleux et des ressorts en acier brevetés. Ce lieu fut l’endroit où, dans la suite, se passèrent de nombreuses orgies lubriques.